Une carte par semaine pour saliver jusqu’à l’ouverture… Telle a été la règle de ce dispositif de mystérieux teasers en amont des représentations parisiennes de Comme le chien, du Théâtre du Menteur. Par dix fois (dont sept par avance), les abonnés à la newsletter de la compagnie et autres publics pressentis ont reçu dans leur boîte mail une œuvre hybride où photos et mots se donnaient d’intrigantes répliques. Sans que la règle du jeu soit énoncée, de façon à entretenir la curiosité des destinataires, il s’est agi chaque semaine d’improviser une divertissante chaîne d’échos : Ernesto Timor livrant une photo en résonance personnelle avec les thématiques de Comme le chien, son auteur François Chaffin réagissant par quelques mots puisés dans le texte de la pièce, le tout s’assemblant en une planche sobrement numérotée. Seules les toutes dernières, contemporaines des représentations, ont révélé le pot aux roses : photos mettant en scène un lapin en errance dans une fête foraine, comme échappé du spectacle, et annonce des dates !