Après un accrochage éphémère dans les bourrasques de juillet au parc de la Tête d’Or à Lyon, revoici Le démolisseur sur rendez-vous, et autres métiers rêvés, cette fois à la pure galerie du Polaris, à Corbas, toujours dans l’agglomération lyonnaise. Le 5 décembre 2019, pour prolonger en beauté la journée de lutte annoncée, venez au vernissage de cette exposition qui attaque le monde du travail par son versant imaginaire…
L’expo au Polaris est construite autour du noyau du projet, une base de 26 compositions texte-image comportant à la fois la photographie et sa revisitation écrite, que complète une quinzaine de grands formats plus récents.
(Détails pratiques, accès, etc. sur le site du lieu.)
Ci-dessous une poignée d’échantillons, juste de quoi vous donner envie…
- de consulter le projet complet : galerie sur mon site personnel On a deux vies, et/ou dossier pdf à télécharger pour tout savoir…
- de venir visiter l’expo, du 5 au 20 décembre au Polaris (ou sinon au printemps à Guyancourt près de Paris, du 12 mars au 18 avril 2020)
Dans la tradition des clichés de travailleurs posant avec la solennité de leur fonction, le photographe Ernesto Timor présente une galerie de portraits de travailleurs fictifs. Ils posent sous leur vrai nom, complété du métier qu’ils se sont inventé. À l’écoute de leurs aspirations profondes, ils incarnent pour l’objectif une vocation rêvée ou se paient une allusion grinçante au monde du travail réel. La scène est sobre et plausible : rien de plus qu’un geste, un outil intrigant, une façon d’être, lumières et décors naturels ! En complément de ces portraits, des textes signés François Chaffin, résonant avec son écriture de « 51 mots pour dire la sueur », farce poétique et politique autour du labeur.
(Extrait de la présentation.)